Betsalel (né Jacky COHEN TANUGI) est né à Tunis en 1960. Sa famille, juive, immigre vers Paris en 1964 pour venir s’installer au Marais.
C’est sa rencontre avec le peintre et poète mexicain Arzola Barrera Carlos, en 1992, qui va le pousser vers la peinture.
D’abord pour entrer en communication avec cet artiste voyageur prolifique qui dessine, peint et écrit, puis comme une passion qui occulte tout le reste.
Arzola, dont il devient l’agent artistique à Paris, va le familiariser à différentes techniques de peinture, à la préparation des supports et des pigments.
Leur amitié, vécue comme un voyage initiatique, va profondément marquer Jacky COHEN TANUGI et lancer sa carrière artistique.
En 1996 il crée Arbaca au Forum des Halles, un concept d’atelier-galerie permanent où défileront les peintres, sculpteurs, photographes et autres artistes du tout Paris pour créer in-situ. Ses travaux y seront exposés jusqu’en 1999.
Après la mort d’Arzola en 1999, invité à exposer à Marseille par la galerie Dukan, Jacky Cohen Tanugi présentera à Radio Judaïca le synopsis de son livre « Lettres d’un poète à un voyou », dédié au peintre et poète mexicain.
Préférant se réaliser en marge des cimaises des galeries classiques, il installe un atelier-galerie sauvage sur le parvis de Beaubourg où il pourra peindre directement face au public, et exposer en continu pendant 10 ans.
Ses œuvres sont également présentées depuis 2009 dans la galerie parisienne Image In Air.
Curieux de toutes formes d’expression, il se forme aussi à la sculpture et à la céramique auprès de Guy Honoré, collabore avec Patrizia Horvath à l’écriture et la mise-en-scène d’une pièce de théâtre commémorant le soulèvement de la commune de Paris, et se familiarise à la création digitale à partir de 2013.
Parallèlement à ses expositions parisiennes, l’artiste part en 2010 au Vietnam pour exposer dans la galerie Ho à Ho Ian, et pour réaliser des fresques murales dans un grand hôtel de Mui Nê, où il va exposer des sculptures de coquillages créées in situ.
En 2012 il part en Inde pour réaliser une grande fresque murale pour l’hôtel Little Italy, à Goa.
A la mort de son père en 2015, Jacky COHEN-TANUGI prend conscience de ses racines juives. Il prend le nom de BETSALEL et entreprend un voyage à travers l’extrême orient qui se conclura à Jérusalem.
Utilisant l’art comme « dernier rempart contre l’ennui » Jacky Cohen Tanugi, qui prendra le nom de Betsalel en 2016, multiplie les matières, les techniques et les supports depuis plus de deux décennies.
Éloigné de tout académisme il trace un langage en devenir personnel et marginal, inscrit dans la lignée de la figuration libre, qu’il fait évoluer à travers ses créations.
FRANCAIS ANGLAIS